Trouvez la formation qui vous correspond et faites-vous recruter ! Cette branche du droit régit les rapports entre les individus liés par un lien de parenté. Elle leur permet ainsi de prendre ces mesures sans avoir à se soumettre au formalisme habituel des mesures de protection judiciaire (tutelle, curatelle.. ). La personne habilitée doit appartenir à un cercle de proches bien délimité : ascendants, descendants, frères et sœurs, conjoint, partenaire pacsé ou concubin.
Plusieurs d’entre eux peuvent demander l’habilitation. Comment mettre en place cette mesure de protection ?
L’habilitation est prononcée par le juge des tutelles. La requête au greffe du tribunal d’instance doit comprendre un certificat médical circonstancié, établi par un médecin inscrit sur une liste spécifique.
Cette mission peut être exercée, à titre gratuit, par une liste limitée de personnes : le conjoint, le partenaire pacsé, le concubin, les ascendants, les descendants ou les frères et sœurs. Une fois l’ habilitation familiale prononcée par le juge, le but est de ne plus faire intervenir le juge des tutelles, sauf difficulté particulière : une place prépondérante est ainsi donnée à la famille dans la représentation d’un de ses membres.
Celui-ci exerce sa mission à titre gratuit. Cabinet Boëdec et Raoul Boulès : Droit de la Famille et du Patrimoine. Habilitation familiale, pour protéger un proche dépendant Plus simple à mettre en place que la tutelle, l’ habilitation familiale suppose une entente sans faille parmi les proches.
Hormis le cas de décès de la personne vulnérable, l’ordonnance prévoit quatre causes de cessation de l’habilitation familiale : Le placement du majeur sous sauvegarde de justice, curatelle ou tutelle. Un jugement définitif de mainlevée prononcé par le juge des Tutelles, si les causes ayant justifié l’habilitation familiale ont disparu.
Si vous êtes dans cette situation, le formulaire « Renonciation à la succession au nom d’un majeur placé sous habilitation familiale » vous permet de faire déclarer votre renonciation. La ou les personnes habilitées peuvent, dans ce cadre, représenter ou passer des actes au nom de la personne placée sous habilitation.
Attention, même si son régime s’y apparente, il ne s’agit pas d’une mesure de protection juridique. En principe, le juge n’intervient qu’au moment du prononcé de l’ habilitation.
Les pouvoirs de la personne habilitée dans le cadre d’une habilitation familiale générale sont plus étendus que pour les autres régimes de protection. La personne habilitée a le pouvoir d’effectuer seule la plupart des actes d’administration ou de disposition, contrairement à la tutelle ou à la curatelle.
Ne peuvent prétendre recevoir une habilitation que les ascendants (parents, grands-parents.. ), descendants (enfants, petits-enfants.. ), frères et sœurs, partenaire de Pacs ou concubin de la personne vulnérable. Pour accorder l’habilitation, le juge s’assurera de l’adhésion des proches ou leur absence d’opposition.
La mesure d’habilitation familiale et les fonctions du mandataire prennent fin dans les cas suivants: - décès de la personne protégée - mainlevée de la mesure par jugement du juge des tutelles - ouverture d’une mesure de sauvegarde de justice, de curatelle ou de tutelle - fin de la durée de la mesure fixée par le juge, sans jugement de renouvellement. L’ habilitation familiale est une alternative à la tutelle et à la curatelle.
Seuls les enfants, les petits-enfants, les parents, les grands-parents, les frères et sœurs ainsi que le partenaire de Pacs ou le concubin peuvent bénéficier de ce dispositif. Elle devra respecter les règles d’intervention définies pour la curatelle et la tutelle.
Le juge des tutelles peut ordonner l’habilitation familiale au pro t d’un proche, descendant, ascendant, frère ou sœur, époux, partenaire de pacs ou concubin. Cette mesure nécessite donc un consensus familial avec une bonne entente et une confiance familiale entière vis-à-vis de la personne habilitée.
Tous les membres de la famille doivent, à l’unanimité, être d’accord pour le choix, tant du principe de l’habilitation que de la personne habilitée, ou ne pas s’y opposer. En cours d’ habilitation familiale, le juge pourra être saisi par toute personne intéressée en cas de difficulté de son exercice.
En effet, bien que très utiles en pratique, ces dernières mesures sont souvent demandées trop tardivement, compte-tenu des freins psychologiques. La nouvelle procédure d. Sous mandat spécial ou habilitation familiale : si le mandat spécial ou l’ habilitation n’a pas prévu la désignation d’un mandataire pour effectuer un acte précis, il est judicieux de le demander.
En effet, ces protections, qui sont minimales, permettraient de faire annuler l’acte ultérieurement en cas de fraude aux droits de la personne. Pour prévenir toute contestation, il est. Habilitation familiale : l’alternative à la tutelle Lorsqu’un parent avance en âge, les actes du quotidien deviennent de plus en plus difficiles à gérer dans leur totalité. Il s’avère alors nécessaire de lui apporter un soutien.
La tutelle peut venir par s’imposer naturellement afin de le protéger. Comme son nom l’indique, l’ habilitation familiale est destinée à donner à la famille les moyens de prendre en charge un proche en situation de faiblesse.
En effet, lorsqu’une personne est dans l’impossibilité de manifester sa volonté en raison d’une altération de ses facultés mentales ou corporelles, l’ habilitation familiale permet à un ou plusieurs des proches de la. Pourquoi recourir à l’habilitation familiale ? Dans de nombreuses familles, les enfants s’occupent des affaires de leur parent âgé.
Toutefois, aucun acte de disposition ne peut être effectuée par la personne habilitée sans l’accord du juge des tutelles.
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